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ENSAD
Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs
París, Francia
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La prioridad del Ensad de estos últimos años es su reforma pedagógica. Esa es la razón por la que se ha puesto en marcha un cursus de 5 años equivalente al nivel de master de acuerdo con el esquema europeo. Paralelamente, la Escuela ha mejorado su posición profesional mediante el reconocimiento de su diploma al nivel 1, el más elevado de la certificación profesional.

La Escuela se sitúa más que nunca en la confluencia de la técnica y del arte haciendo gran hincapié en las evoluciones tecnológicas y las adaptaciones constantes de las profesiones de la creación.
Para hacer coexistir estas preocupaciones, los actores del establecimiento cuentan con dos incentivos: adaptar sin cesar la enseñanza y dispensarla a un alumnado versátil capaz de responder a los cambios profesionales y tecnológicos.

La evolución de la enseñanza es permanente y está orientada hacia una preocupación esencial, la inserción profesional de los alumnos. La Escuela responde de ello a través de su red de enseñantes, grandes profesionales de la creación conscientes de las limitaciones del mercado. Asimismo hay una puesta en marcha de complementos de la enseñanza obligatorios: los más recientes son las lenguas extranjeras y las colaboraciones institucionales o con empresas.
El Ensad ofrece condiciones de enseñanza muy favorables y pone a disposición de los profesores y alumnos los medios técnicos más vanguardistas. La elección de los alumnos se efectúa igualmente desde esta perspectiva de evolución, privilegiando el potencial de creatividad del alumno en vez de las experiencias regladas.

Conviene añadir la voluntad de dar a conocer mejor la Escuela y todas las realizaciones que se concretan en ella con la ayuda de diversos medios de comunicación: publicaciones, exposiciones, Puertas abiertas, etc.
Tal es el compromiso actualmente de la Escuela Nacional Superior de Artes Decorativas.

Geneviève Gallot – Director del Ensad

 

 

 

 

 

 



Maquette pour la mise en page des "Mariés de la tour Eiffel" de Cocteau
 

"Massin et le livre: la typographie en jeu" 

Un hommage à cet artiste reconnu internatio-nalement pour son apport dans le domaine du design éditorial. Parcourant la diversité du travail de Massin (né en 1925), cette exposition présente une sélection d'oeuvres phares de sa carrière, depuis les livres de clubs à la genèse de livres entièrement composés de typographie expressive.  

Pariscope 2001 

MASSIN ET LE LIVRE
Alexandre Grenier 

"On ne rend pas souvent l'hommage qu'il mérite à ces obscurs qui oeuvrent dans cet art méconnu qu'est la typographie. Cet art qui nous donne affiches, architecture des livres et des journaux, titraille et jeux de lettres, C'est avec l'un des plus grands que l'ENSAD (Ecole Nationale Supé-rieure des Arts Décoratifs) inaugure sa galerie d'exposition: Robert Massin, l'un des plus grands qui fut non seulement graphiste, mais aussi typographe, journaliste et éditeur. Tout petit, nous apprend la legenda, alors qu'il ne savait pas encore lire, il était fasciné par les jeux typographiques et des l'âge de six ans, il fabrique de petits livres et dessine des carac­tères d'imprimerie! Il ne faut pas forcer le destin dans ces conditions. «On a tous un Mas­sin chez soi» pour paraphraser le titre d'un ouvrage qui lui a été consacré, et c'est vrai car dès ses debuts en 1949 au Club Francais du Livre, fasciné par les créations d'un autre grand de cet art: Pierre Faucheux (l'expo lui rend aussi hommage) jusqu'aux étonnantes innovations graphiques et aux couvertures des « Folio», nous avons tous chez nous quelque chose de Massin. Car il  a passé sa vie à faire mumuse avec les typographies, les lettres transfert, les déformations photogra-phiques, les découpés, etc... Et ce des l'après guerre, un âge d'or pour ces jeunots qui bousculent les traditions dans les tout nouveaux clubs de livre (copiés sur les modèles américains American Book et Month Club). Cherchant à se démarquer de l'édition traditionnelle, ces officines vont être un laboratoire des plus fumants. Massin est aux premières loges, il bidouille, bricole, cherche et parmi les délires de ses «typographies expressives», la mise en page de la    «Cantatrice chauve», les découpes du «Mille milliards de poèmes» de Queneau et quelques Prévert, naît toute une grammaire qui est encore d'actualité aujourd'hui. C'est surtout en 1958, lorsque Massin entre chez Gallimard et qu'il reprend en main toute l'identité graphique de l'auguste maison qu'il va vraiment donner un élan décisif à l'édition. Aujourd'hui, à 82 ans, cet infatigable continue